Largo Winch

Publié le par Ariane

Largo Winch, un film de Jérôme Salle (2008)

 

Casting :

 

Tomer Sisley (Largo Winch), Kristin Scott Thomas (Ann Ferguson), Miki Manojlovic (Nerio Winch), Gilbert Melki (Freddy), Mélanie Thierry (Léa/Naomi), Anne Consigny (Hannah), Karel Roden (Mikhail Korsky), Steven Waddington (Stephan Marcus), Rasha Bukvic (Goran), Benjamin Siksou (Largo adolescent), Nicolas Vaude (Gauthier).

 

Synopsis :

 

Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu'il s'agit du fondateur et principal actionnaire du puissant et tentaculaire groupe "W". Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement, Nerio n'avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Seul problème, ce jeune héritier vient d'être jeté dans une prison du fin fond de l'Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence. Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d'un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l'empire Winch ?

 

 

 

La critique d'Ariane :

 

Et dire que je refusais à la base de regarder ce film... Heureusement que finalement Canal+ Décalé a eu raison de moi ! Je ne l'ai pas vu en entier pour être totalement honnête. Il a dû me manquer trois minutes à tout casser, parce que je zappais, comme j'avais perdu mon ami le programme TV. Et puis je suis tombée sur une scène un peu bizarre, j'ai accroché de suite. Et je n'ai plus lâché. Ce n'est que quand j'ai entendu pour la première fois que j'ai entendu "Largo" que j'ai compris (Largo, c'est vrai, ce n'est pas d'un commun flagrant au cinéma) que je regardais le film de super-héros que je m'étais appliquée à éviter aussi bien au cinéma que sur ma télévision. Comme quoi, les premières impressions sont parfois trompeuses (avec le cinéma, pour ce qui est des choses de la vie, c'est autre histoire, ou, du moins, je crois).

 

Passons donc au film. Inspiré d'une bande dessinée de... Jean Van Hamme (éponyme, la BD, soit dit en passant) et également du roman ayant inspiré la BD (ou l'inverse, mais bon, vous m'avez comprise, on se retrouve avec "deux supports de base") Largo Winch était déjà passé dans la peau de Tomer Sisley. En effet, adapté sous forme de série télévisée, Largo était alors incarné par Tomer. Je n'ai jamais eu l'occasion de voir la série, mais je vais essayer de la dénicher quelque part. Je doute qu’elle soit meilleure que le film, ceci dit (j'en suis même persuadée, mais bon, autant vérifier).

 

Je vais donc commencer cette critique par un "truc" que je néglige vaguement en règle générale. Mais Largo Winch a bousculé ma "logique de base", dirons-nous. C’est donc tout à fait normal en de telles circonstances : Saviez-vous que j'adore Alexandre Desplat ? Non ? Moi non plus. Enfin, je savais que j'aimais sa façon de composer, ses musiques sont toujours adaptées à ce qu'on lui demande, et elles ne font pas hachées, ce qui les rend agréable à l'écoute, même sans les images, contrairement au style de Carter Burwell (Twilight) je trouve, et parfois à celui de John Powell (Jumper). Bref, j'ai tellement accroché que j'ai téléchargé cette bande originale (comme beaucoup d'autres, comme celles citées entre parenthèses précédemment), ce qui, même étant assez commun pour moi, reste tout de même essentiel à souligner.

 

Mais vous allez me dire "y'a pas que ça qui t'as fait aimer le film, si ?" et moi, je vais vous répondre clairement : non, je n'ai pas aimé que la bande originale dans le film. Pour être précise, déjà, j'ai trouvé sympa l'idée du tatouage d'invincibilité, bien que tirée par les cheveux puisqu'il est supposé manquer un œil, et que Largo s'en sort miraculeusement vivant après sa mésaventure du plongeon dans la mer pour échapper vainement aux tirs de l'hélicoptère... Bon, d'accord, il est dans un état comateux, mais voilà... Ceci dit, dans la même séquence, j'ai adoré le passage où on voit Nerio qui dit à Largo quand il est dans un état second qu'il aurait dû suivre son instinct, etc. C'est assez déroutant, mais j'adore ça. J'aime cette philosophie. J'aime Nerio, j'aime Largo, j'aime la relation qu'il y a entre eux, malgré la mort qui les sépare. J'aime, voilà, point barre.

 

Oh, à propos, je change de séquence, mais vu que j'étais dans le passage des trucs tirés par les cheveux, heu, à la fin, lors de la séquence de combat sur le toit... Le truc du couteau qui tombe et que Largo a le temps de rattraper alors qu'il galère pour ne pas tomber dans le vide... Voilà. Et parler du couteau, ça m'amène à l'anecdote du couteau, vous savez bien "veux-tu être mon héritier ?". Ce flashback est aussi dans un sens froid, entre Largo et Nerio (oui toujours eux, et alors ?) mais, je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais cette distance, ce malaise entre les deux personnages retient l'attention. Personnellement je m'étais persuadée qu'à au moins un moment du vivant de Nerio, Largo et lui s'étaient réconciliés. Le couteau justement m'avait donné cet espoir. Mais non...  Tant pis, à la limite je préfère ça à un scénario trop prévisible comme dans la plupart des films de super-héros, ou des films comme 2012 ou The Day After Tomorrow (Le Jour D'Après) d'Emmerich.

 

Autre point fort du film selon moi... La diversité. Le film a en effet été tourné en plusieurs langues, en raison des différentes nationalités présentes dans le casting. Tomer Sisley, du coup, m'a vraiment, comment dire, impressionnée. Je ne sais pas particulièrement parler les langues qui se trouvent dans le coin de la Bosnie, mais voilà, moi... Voilà xD" Impressionnant, chapeau Tomer (que j'aime bien aussi en tant qu'humoriste, c'est aussi pourquoi je refusais de voir le film, j'avais peur de le voir faire une mauvaise perf' alors que non, il a la grande classe, je surkiff' l'affiche au passage, trop classe =D ) ! Et puis, bon, bah, les autres acteurs, je ne les connaissais pas vraiment, donc, je doute pouvoir faire un commentaire sur eux, à part sur celui qui jouait Freddy qui m'a bien fait marrer quand il se fritait gentiment avec Largo. Le personnage de Kristin Scott Thomas reste énigmatique de A à Z, elle est froide à souhait, mystérieuse... J'aime, c'est le type de personnage qui a tendance à retenir mon attention, et elle n'a pas échappé à la règle.

 

La conclusion d'Ariane :

 

Bah.... Voilà, Largo Winch, malgré ses bugs dans le scénario qui m'ont vaguement choquée ou qui m'ont plus ou moins fait sourire à cause de leur côté (un chouïa) ridicule, reste tout de même un film à voir. Pour vous dire à quel point je l'estime comme étant bien : je vais aller me chercher le DVD vendredi à Forum, avec d'autres DVDs (vive la liste de mon portable ! 11 films à dénicher en plus de Largo Winch, pas tous pour cette fois, mais bon, au moins deux autres, je pense, à cause des réductions, et certainement deux mangas, yahi, j'aime Forum, si je pouvais, j'y passerai quasi toutes mes heures d'études, lol !). Bref, mais oui, mais tu lui mettrais combien, parce que c'est bien beau ton blabla, mais voilà, moi, je veux une note ! Eh bah calmos, elle arrive ! 15/20, c'est pas mal, non ?

 

 largo

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